
Information sur la Direction d’Aménagement et de Gestion Intégrée des Bassins Versants
Article 43.- La Direction d’Aménagement et de Gestion Intégrée des Bassins Versantsavec pour sigle : (DAGIBV) a pour attributions de :
- Établir en collaboration avec les secteurs concernés une politique nationale sur la gestion intégrée des bassins versants;
- Établir en collaboration avec les secteurs concernés une stratégie nationale visant à atteindre une neutralité en matière de la dégradation des sols, pour lutter contre la désertification et la sècheresse dans les zones chaudes de désertification, incluant les zones arides, semi-arides, subhumides et sèches ;
- Établir en collaboration avec les secteurs concernés la politique nationale sur la protection et la réhabilitation des ressources pédologiques, des écosystèmes et du paysage;
- Promouvoir et contrôler toutes initiatives pouvant aider à la mise en œuvre du Plan d’Action Nationale Aligné sur la Lutte Contre la Désertification PAN-LCD
- Concevoir des indicateurs de suivi du processus de dégradation des sols;
- Promouvoir la mise en œuvre de la Stratégie de Financement Intégré (SFI) pour la Gestion Durable des Terres et toutes autres stratégies visant à renverser la tendance de la dégradation des terres;
- Promouvoir des stratégies visant à aider à la protection des ressources pédologiques et des plans d’eau, comme des périmètres éloignés des sources, des parties amont des rivières, des lacs et des étangs;
- Promouvoir et contrôler tous les opérateurs, programmes et projets, visant à créer des conditions pour un développement durable des populations des zones frontalières ;
- Promouvoir et orienter la formulation des programmes spécifiques qui peuvent servir de modèles pour l’extension de la planification du développement local et la gestion de l’environnement dans les régions frontalières des deux pays ;
- Promouvoir et appuyer toutes instances dans l’application des mesures d’atténuation susceptibles de réduire la vulnérabilité de la population en matière de catastrophes et de désastres naturels (érosion, inondations, sécheresse, etc...) ;
- Assurer, de concert avec les différents acteurs concernés, le suivi des données sur le processus de dégradation des sols en collectant régulièrement des données sur les régions tant du point de vue de leur vulnérabilité écologique que du point de vue de leur potentiel naturel de manière à suivre leur évolution ;
- Élaborer et promouvoir l’élaboration des schémas directeurs d'aménagement et de gestion intégrée des bassins versants;
- Fournir les justifications techniques et appuyer les instances concernées dans l’élaboration des documents légaux pour le montage des Comités de gestion intégrée des bassins versants;
- Concevoir et coordonner la mise en œuvre des services:
- de cartographie des sols, en vue de leur classification, leur historique et base de données numériques sur leurs utilisations et leurs techniques d’échantillonnage et de laboratoire,
- du suivi de la dégradation des sols, incluant des plans d’eau, des lacs, étangs et des rivières;
Actualités associées à cette Direction
HAÏTI ET LA REP. DOMINICAINE REAFFIRMENT LEURS VOLONTÉS À COOPÉRER POUR PROTEGER L’ENVIRONNEMENT DES DEUX PAYS.
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- Écrit par Yves Bernard Remarais
- Catégorie : Actualités
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Elías Piña, le 21 janvier 2021.- Le Ministre de l'Environnement de la République d’Haïti M. Abner SEPTEMBRE et celui de la République Dominicaine, M. Orlando JORGE MERA, ont eu une fructueuse séance de travail à Elías Piña, ce jeudi 21 janvier 2021, autour des grands défis environnementaux que confrontent les deux pays. Cette rencontre s'est déroulée au poste de gestion coordonnée des frontières inter-institutions, situé dans la municipalité de Comendador, en République Dominicaine, en présence entre autres, de l’Ambassadeur d’Haïti en Rép. Dominicaine M. Smith AUGUSTIN, du Directeur Général du Ministère de l’Environnement M. Astrel JOSEPH, de la Directrice de Cabinet du Ministre Mme Régine ABRAHAM, des cadres du MdE et des officiels du secteur environnements de la République voisine
Au cours de ces deux heures d’échanges, les deux Ministres ont abordé plusieurs points en lien avec les différents problèmes environnementaux communs aux deux pays. C’était également l'occasion pour ces deux autorités de mettre un accent particulier sur les diverses opportunités que les deux pays peuvent en profiter s’ils unissent leurs actions.
« L’île représente un oiseau à deux ailes (Haïti et la Rép. Dominicaine). Il est pour nous dirigeants des deux pays, une obligation d’unir nos actions afin de préserver leurs ressources naturelles. Si la frontière physique nous sépare, nous sommes étroitement liés au point de vue écologique », a déclaré M. Abner SEPTEMBRE. C’est pourquoi, poursuit Monsieur Septembre, nous devons entreprendre conjointement des actions d’ordres normatifs (gouvernance environnementale, politiques publiques, cadres programmatiques), et sur le plan éducatif (éducation relative à l’environnement et le changement climatique). Nous sommes appelés à poser des actions incitatives qui apportent des réponses aux besoins identifiés, a-t-il conclu.
Pour sa part, Monsieur Jorge Mera a insisté sur l’importance et la nécessité pour les deux pays de travailler conjointement et surtout de porter un même discours par rapport aux problèmes environnementaux. « Si nous n’unissons pas nos efforts et ne décidons pas ensemble, nos deux pays seront les principaux perdants », a lâché le Ministre de l’Environnement de la Rép. Dominicaine.
A l’issue de la réunion, les deux Ministres ont paraphé une déclaration conjointe où ils ont réaffirmé l'engagement des deux pays à conjuguer leurs actions en vue de développer des plans d'interventions qui s’étalent sur 9 points fondamentaux. En effet, allant de la reprise du reboisement dans la zone frontalière à la protection et utilisation durable des bassins des rivières transfrontalières telles: Artibonite, Libón, Pedernales et Masacre. De, plus, ils se sont convenus de développer des plans pour la conservation des aires protégées transfrontalières et de luttes contre le trafic illicite des espèces de la flore et de la faune.
Enfin, le Ministre de l’Environnement haïtien a plaidé en faveur d'une augmentation des programmes de bourses d'études, d'échanges d'informations. Celui de la République voisine quant á lui a encouragé le développement de programmes de formations techniques dans la zone forestière ceux relatifs notamment aux gestions d’incendies, pour les pompiers forestiers et des gardes forestiers.
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